INSTALLATION DE DÉTECTION INCENDIE

La détection incendie dépend du bâtiment et de la réglementation qu’on vous impose.
Nous saurons vous guider dans le choix de la bonne centrale, c’est-à-dire celle qui correspond à votre obligation.

Centrale de détection incendie

En général, la centrale de détection incendie n’est qu’une partie d’un système de sécurité incendie plus complexe qui associe la détection (SDI), la mise en sécurité (CMSI) et éventuellement l’extinction.

Une installation de détection incendie a pour but de signaler à un poste central ou au personnel en charge de la sécurité de l’établissement tout événement pouvant être le signe d’un début d’incendie.

Nous intervenons à Strasbourg, Haguenau, Saverne, Sélestat et dans tout le  Bas-Rhin.

Nous sommes des partenaires privilégiés de la marque SIEMENS

Le détecteur-avertisseur autonome de fumée : DAAF

Il s’agit d’un détecteur de fumée couplé à une alarme. Ce petit appareil détecte la fumée dans les premiers instants d’un incendie et déclenche l’alarme.

Il donne le temps, soit de maîtriser un feu naissant, soit de fuir s’il y a trop de fumée. Très facile à poser, ce type d’appareil est en général alimenté par une pile 9 volts.

Dans de nombreux pays, les habitations sont équipées de ce type de détecteur : 93 % des foyers aux États-Unis, plus de 95 % en Norvège et en Suède. Ils sont obligatoires dans de nombreux pays.

Lors d’un incendie, la présence de DAAF divise par dix le risque de mortalité pour les nourrissons et jeunes enfants. Les parents, alertés dès le début de l’incendie, ont le temps d’aller les chercher et de les évacuer avec eux.

La plupart des feux meurtriers d’habitation ont lieu la nuit, les victimes périssent dans leur sommeil, asphyxiées par les fumées. La fumée est très toxique et responsable de 80 % des décès. Être alerté dès la naissance d’un incendie est indispensable pour pouvoir agir contre le feu ou fuir à temps.

Les différentes technologies

Détecteur de chaleur (thermostatique, thermovélocimétrique)

Les détecteurs thermostatiques passent en alarme lorsqu’ils détectent une température supérieure à un seuil prédéterminé. Les détecteurs thermovélocimétriques sont quant à eux sensibles à la vitesse d’élévation de la température, donnant généralement une information plus précoce que les thermostatiques. Ils donnent en revanche beaucoup plus de fausses alarmes s’ils sont mal placés (ex : élévation rapide de la température due à l’ouverture d’un four dans une cuisine industrielle ou à la mise en route d’une chaudière…).

Détecteur optique de fumées (ponctuel)

Ce détecteur met à profit l’effet Tyndall. Dans la chambre d’analyse, une LED et une photodiode sont placées de telle façon que cette dernière ne reçoive jamais la lumière de la LED en l’absence de fumée. La pénétration de fumée dans la chambre d’analyse entraîne la réflexion de la lumière de la LED sur les particules de fumée, donc la sollicitation de la photodiode. Ce détecteur est très efficace pour les fumées blanches. Il l’est un peu moins pour les fumées noires, à cause de leur faible réflectivité.

Détecteur linéaire de fumée

Contrairement aux détecteurs ponctuels de fumée, celui-ci fonctionne sur le principe de l’absorption de la lumière. Le détecteur envoie des pulses lumineuses (visibles ou infrarouges) qui sont réfléchies par un catadioptre. Le détecteur mesure en permanence le niveau du signal réfléchi. Une baisse du signal reçu est interprétée comme une présence de fumée. La plupart des détecteurs linéaires ont une portée de 100 m leur permettant de couvrir de grandes surfaces. Ils sont particulièrement bien adaptés pour la surveillance de hangars ou de grands halls. Leur principal défaut réside dans leur sensibilité à la lumière du soleil.

Détecteur ionique

Ce détecteur possède une chambre composée de deux électrodes, dans laquelle est placé un matériau radioactif (généralement une pastille d’Americium 241) émettant des rayons alpha. Une tension est appliquée aux bornes des électrodes, un faible courant apparaît du fait de la ionisation de l’air de la chambre. Lorsque des particules de fumée pénètrent dans la chambre, celles-ci captent une partie des rayons alpha, entraînant une diminution du courant, puis le passage en alarme du détecteur.

Détecteur ionique

Ce détecteur possède une chambre composée de deux électrodes, dans laquelle est placé un matériau radioactif (généralement une pastille d’Americium 241) émettant des rayons alpha. Une tension est appliquée aux bornes des électrodes, un faible courant apparaît du fait de la ionisation de l’air de la chambre. Lorsque des particules de fumée pénètrent dans la chambre, celles-ci captent une partie des rayons alpha, entraînant une diminution du courant, puis le passage en alarme du détecteur.

Détecteur multi-capteurs

Ceux-ci sont constitués d’un détecteur optique de fumée équipé d’un capteur de chaleur aidant à la prise de décision de l’alarme feu. En pratique, la sensibilité du détecteur augmente avec la température.

Détecteur optique de flammes

Ces détecteurs possèdent une cellule sensible aux rayonnements IR ou UV.